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Le Congo belge fut le nom porté par le territoire de l’actuelle République démocratique du Congo (RDC) entre la fin de l’État indépendant du Congo, possession personnelle du roi Léopold II de Belgique jusqu’au 15 novembre 1908, et l’accession à l’indépendance congolaise intervenue le 30 juin 1960.
L’Enseignement a été mis en place par des missions chrétiennes privées qui finançaient leurs activités par l’Agriculture ou la Sylviculture d’exportation (Concordat avec le Vatican en 1906). Par exemple, en 1948, environ 99,6% des structures d’enseignement étaient contrôlées par les missions chrétiennes, 0,4% étaient détenues par des entreprises privées pour former leurs futurs employés. En 1940, le taux de scolarisation des enfants de 6 à 14 ans était de 12% et en 1954 de 37 %, ce qui plaçait le Congo à l’époque aux côtés de l’Italie mais ces statistiques cachent un énorme gâchis scolaire : sur douze élèves à l’école primaire, seul un achève le cycle et de ceux-là, seul 1 sur 6 accède à l’école secondaire. Les missionnaires n’étaient évidemment ni pédagogues ni diplômés en lettre ou en science mais diplômés en théologie : leur objectif était plutôt de former des catéchumènes. Les missions étaient de plus tenues par des prêtres flamands, états-uniens ou scandinaves dont le français n’était pas la langue maternelle. L’enseignement secondaire destiné aux Congolais était presque uniquement axé sur les études professionnelles ou techniques, ce n’est qu’à partir de 1955 qu’on commence à développer les écoles secondaires (une comparaison peut se faire avec le Cameroun : en 1952, sous le mandat français, il y avait déjà 8000 élèves dans les écoles secondaires). Lors de l’indépendance, le Congo disposait cependant de deux universités comptant 466 étudiants blancs et noirs : l’Université Lovanium, fondée en 1954, et l’Université d'Elisabethville créée en 1959. Mais en dehors de ces universités, la ségrégation raciale mise en place séparait les enfants blancs et noirs qui fréquentaient des établissements scolaires distincts. Dans de nombreuses écoles, le fait de parler une langue congolaise était proscrit au niveau secondaire, de même pour la pratique de l’islam. Au niveau primaire, le Congo belge fut l’une des seules colonies d’Afrique où les langues locales (Kikongo, Lingala, Tchiluba et Swahili) furent enseignées, et ceci grâce aux missionnaires. Qui plus est, les langues congolaises ont pu être utilisées dans la musique populaire, ce qui a permis à l’industrie musicale congolaise de démarrer à cette époque. Néanmoins les missions ont remplacé le système d’éducation traditionnel.
Les infrastructures sanitaires ont été mises en place par les entreprises pour leur personnel. Les chemins de fer étaient aussi aux mains d’entrepreneurs privés.
Le contrôle de l’administration était dominé par la Belgique, sans organe démocratique pour les habitants. Le chef de l’État restait en toutes circonstances le Roi des Belges, mais la gestion journalière était dévolue au Gouverneur général, employé comme administrateur colonial par le Parlement belge. Contrairement à la situation dans certaines colonies britanniques et françaises, les colons blancs du Congo n’avaient aucun droits politiques.
Diverses restrictions affectaient les Congolais. Dans les villes construites par les colonisateurs, les populations noires étaient refoulées dans les banlieues, souvent organisés en « cités indigènes », tandis que les centres-villes étaient réservés aux seuls Blancs. Les Noirs n’avaient pas le droit de sortir de leur habitation de 21 h à 4 h du matin. Ils ne servaient en fait que comme main d’oeuvre au colon ou à l’administration coloniale (serviteur, artisans, mineurs, caissier, mécanicien, etc.). Les supermarchés tous situés aux centres villes leur étaient interdits d’accès : on leur avait juste réservé une petite fenêtre par laquelle ils pouvaient faire leurs achats. La coexistence entre Blancs et Noirs ressemblait souvent à un Apartheid tempéré par les nombreuses missions religieuses. Pauvres pour la plupart, les Noirs étaient souvent victimes de contrôles policiers où ils devaient justifier la possession de leur argent. L’administration choisissait aussi certains Noirs et les obligeait à travailler 120 jours par an gratuitement pour elle. L’urbanisation du Congo belge était en fait forcée, puisque les autorités déportaient les populations la où elles en avaient besoin. Dans la Force publique, les Noirs ne pouvaient dépasser le grade de sous-officier. Après la Seconde Guerre mondiale, plusieurs réformes démocratiques furent introduites, mais les complications ethniques entre Congolais n’en permirent pas une bonne application.
Le Congo belge fut l’un des premiers et des principaux exportateurs d’Uranium pour les États-Unis au cours de la Seconde Guerre mondiale et de la Guerre froide (mine de Shinkolobwe).
Le fils du Chef coutumier Simon Kimbangu, de l'éthnie kongo, baptisé à l’âge de 15 ans, aurait eu, un jour après son baptême, une vision et prédit l’indépendance du Congo et la reconstitution du royaume Kongo. Il inventa le terme en Kikongo dipanda, « indépendance ». Son influence fut accru par la rumeur qui disait qu’il avait guéri des malades par imposition des mains. S’inspirant de la religion chrétienne, il prit douze apôtres. Les autorités coloniales le mirent en prison où il restait jusqu'à sa mort en 1951. Ces amis et sa famille répandirent son message qui eut beaucoup de succès auprès des Kongos.
Simon Pierre M’Padi, de l’ethnie kwango et comprenant le kikongo, fonda la religion kakiste se réclamant disciple de Simon Kimbangu. Il mit au point un drapeau représentant sa secte sur lequel on pouvait lire en kikwango Minsion amerika nzila ya m’pulusu. Recherché par les forces publiques, il se réfugia au Congo français où il transmit son message à un certain André Matswa. Arrêté par les autorités françaises, il fut remis aux autorités belges.
La protestation anti-coloniale (chez les soldats, les paysans et les « évolués ») redoubla car l’effort de guerre des populations congolaise fut lourd. L’administration coloniale recourut au travail forcé dans les plantations d’hévéas pour fournir du caoutchouc pour les pneus des véhicules des alliés. Les soldats congolais commandés par des officiers belges participèrent au combat en Ethiopie contre l’Italie fasciste, en Égypte contre l’armée allemande et en Birmanie contre les Japonais. La Belgique occupée par les Nazis, collaboratrice et le monde occidental avaient, après la Seconde Guerre Mondiale, perdu beaucoup de prestige à leurs yeux.En 1940 les Bakongos crénnt leur mouvemnt politique l´ABAKO. En 1941, de graves troubles eurent lieu à Elizabethville. En 1944, eut lieu l’insurrrection de l’ethnie kumu. L'adjudant Karamushi proclama même en février 1944 la fin du mbula matari (l’état colonial). En mars 1944, des révoltes eurent lieu à Masisi, des grèves et des émeutes les 25 et 26 novembre 1945 à Matadi. La même année sont crées d´important quotidien comme,la Voix du Congolais, la Croix du Congo(sous-titre le Journal des évolués congolais). En 1944 à Luluabourg des intellectuels avait en effet publié un manifeste pour la reconnaissance et des droits spécifiques pour les évolués(africain ayant terminé dix ans de scolarité). Apparaissent alors deux mouvement, l´un violent des ouvrier,paysans et soldat et l´autre pacifique des intellectuels.
Le 2 septembre 1945 le Japon capitule, la Seconde´Guerre mondiale est terminée, les alliés ont gagné. L´Europe est dévastée, l´Europe occidentale se reconstruit grâce au crédit américain, c´est donc les États-unis qui dirigent l´Europe et donc également, leurs colonies.Opposés au colonialisme les américains auraient pu donner l´indépendance aux populations congolaises, néanmoins Washington est farouchement opposé à tout régime communiste et sait que la propriété privée n´existe pas dans la culture africaine. Ainsi Washington préfère garder un pouvoir colonial belge, le temps qu´un mouvement africain libéral apparaisse.
En 1946 Joseph Kasa-vubu de l'ABAKO fait un discours sur le droit du première occupant.Les évolués de Léopoldville sont autorisé á s´organiser en confédération générale des syndicats indigènes.On estime á peu prés à 5609 le nombre d´évolués.Suivront l´abolition du fouet,pour le clergé,les gradés de la force publique et les auxiliaires de l´administration. Face à ces mouvements nationalistes l´administration belge commence á comprendre qu´il perde leur colonie. La Belgique avait ratifié l'article 73 de la Charte des Nations unies, qui prônait l'Autodétermination des peuples. Les deux superpuissances de l’époque (É.-U. et Union soviétique) militaient également en ce sens. Cependant, le professeur belge Antoine Van Bilsen publia, en 1955, un document intitulé Plan de trente ans pour l'émancipation politique pour l'Afrique belge. L'agenda prônait une émancipation progressive du Congo sur une période de 30 ans, durée que Van Bilsen jugeait adéquate pour créer une élite intellectuelle qui puisse prendre la place des cadres belges. Le gouvernement belge et nombre d'« évolués » furent sceptiques par rapport à ce plan, les uns parce qu'il impliquait de perdre le Congo à terme, les autres parce que cette durée leur semblait trop longue. Un groupe d'« évolués » catholiques répondit positivement à ce plan dans un manifeste publié dans un journal congolais La Conscience africaine, les seules divergences intervenant dans l'importance de la participation congolaise au cours de cette période de 30 ans.
Nombreux sont alors à Stanleyville, Elisabethville, Jadotville et surtout Léopoldville les hommes venus de province pour chercher un travail et qui, s'ils en trouvent, renvoient une grosse partie du salaire à leur famille restée au village.
La croissance démographique commence à dépasser la croissance du PIB et le chômage s’installe dans les cités indigènes, quartier noirs, des villes. Les bidonvilles foisonnent. Face à cela, la Belgique met en place des allocations chômage, les Fonds du roi. Suite à la guerre d’Indochine et à la création de l’union française en 1946, le professeur belge Antoine Van Bilsen publia, en 1955, un document intitulé Plan de trente ans pour l'émancipation politique pour l'Afrique belge. L'agenda prônait une émancipation progressive du Congo sur une période de 30 ans (Van Bilsen dira en 1980 lors du 20eme anniversaire de l’indépendance à la RTBF que c’était un appel à un plan). Le cardinal congolais Malula rédigea alors le manifeste de "conscience africaine" comme réponse à Van Bilsen et accepta l’indépendance prévue pour 1985. Mais le séminariste Kasa-vubu rédigea alors aussi son manifeste,"le manifeste de l’ABAKO" qui réclamait l’indépendance immédiate. Face à ces événements l’administration belge commença alors à préparer lentement sa colonie vers l’indépendance. En 1954 fut créé l’université Lovanium. À partir de 1955, on commença à construire des écoles secondaires laïques.
En 1955 le roi Baudouin (mwana kitoko,le beau gosse) accomplit un voyage au Congo pour apaiser le nationalisme congolais. Si les partis politique sont autorisés dés 1956 ils sont souvent parrainé par des partis politiques belges, ainsi l’amicale libérale (Lumumba) et l’amicale socialiste (A.Ngavulu).Des partis communistes clandestins mais toujours à bases ethniques dotés de faction armés seront crées avec le soutien de l´union soviétique. Lumumba se détachera de l’amicale libérale pour se tourner vers des thèses plus socialistes et fondera le MNC. En 1957 les congolais peuvent pour la première fois participer aux élections municipales. Les bourgmestres noirs ont tous des conseillers belges.
Une autre menace fit jour pour la Conakat au nord du Katanga, non de la part des Lubas immigrés, mais de Lubas historiquement présents dans le Nord-Katanga. Dirigés par Jason Sendwe, ils créèrent leur propre mouvement politique, l’Association des Baluba du Katanga (Balubakat), qui se coalisa rapidement avec la branche lumumbiste du MNC. Malgré les affinités entre les deux groupes, les Lubas du Kasaï suivaient le mouvement de la Fédération du Kasaï (Fédéka), proche du MNC-Kalonji. Dès lors, l’alliance entre la Balubakat et le MNC-Lumumba, comprenant nombre de Luluas, n’avait que peu de chances de trouver un écho auprès de la Fédéka. Les divergences entre les Lubas du Katanga et du Kasaï bénéficièrent directement à la Conakat et à leurs partenaires européens.
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